Une femme officier de l’école de l’armée de l’air observe des jeunes filles lors la journée d’appel de préparation à la défense (JAPD). / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Les contours du service national universel, promis par Emmanuel Macron quand il était candidat, se précisent : « Diverses grandes orientations seront annoncées demain [mercredi] en conseil des ministres », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, mardi 26 juin sur RTL.

« A priori, on s’oriente vers (…) une période d’un mois autour de l’âge de 16 ans. Et puis ensuite il y a différentes modalités qui vont être mises en place, des gens qui pourront faire des périodes plus longues, en fonction de leurs envies, que ce soit dans le domaine associatif, dans le domaine militaire, dans le domaine civique, dans le domaine sanitaire », a-t-il énuméré.

« C’est aussi la raison pour laquelle il y aura une consultation qui s’ouvrira à partir de l’automne pour voir avec les organisations de jeunesse, les jeunes eux-mêmes, comment on peut construire les choses qui soient à la fois le moyen de recréer ce creuset républicain, ce moment autour de la nation », a ajouté M. Griveaux, confirmant que la piste d’un référendum était écartée.

Le projet initial de « service militaire obligatoire et universel d’un mois » du candidat Macron a déjà évolué, au profit d’un service national universel (SNU), sans référence à l’armée. Un groupe de travail mandaté par l’Elysée a remis à la fin d’avril ses propositions. Y figure un service national d’un mois obligatoire entre 15 et 18 ans suivi d’une phase d’engagement citoyen sur la base du volontariat, d’une durée de « trois à six mois avant 25 ans ».

Les principales organisations lycéennes, étudiantes et de jeunesse avaient critiqué au début de juin dans une tribune les « incohérences » et le caractère « contraignant » de ce projet, ainsi que sa logique « démagogique ».