Chaque jour durant la Coupe du monde, Eddy Fleck et Maxime Mianat analysent la compétition à leur façon. Attention : cette chronique peut contenir du second degré.

Fans react before the broadcast of the FIFA World Cup Group G soccer match between Tunisia and Belguim, in Tunis, Tunisia, June 23, 2018. / ZOUBEIR SOUISSI / REUTERS

Si la rencontre du groupe G entre l’Angleterre et la Belgique concentrera tous les regards, ce ne sera pas le cas de Panama-Tunisie à la même heure, les deux équipes étant déjà éliminées. On se demande pourquoi les joueurs feraient l’effort de proposer un affrontement qui aura la saveur d’un match amical au lieu d’organiser un bon barbecue au centre du terrain.

Pourtant, un point de règlement auparavant méconnu se cache dans les textes de la FIFA et rehausse l’intérêt de ce match. En effet, il est possible de tomber à la première place du groupe suivant si la différence de buts excède – 100. L’une des deux formations pourrait donc atterrir en tête du groupe H. Cette règle a été mise en place par Gianni Infantino pour récompenser les formations particulièrement nulles mais qui ouvrent le jeu et favorisent le spectacle.

Mis au courant en conférence de presse, le sélectionneur tunisien Nabil Maâloul a salué l’initiative : « C’est une excellente nouvelle. Quand je vois nos premiers matchs, je crois en notre fébrilité défensive. Notre différence de buts est à – 4, il suffirait d’une défaite 96-0 pour se qualifier. Tout est possible. » Pour répondre à ce scénario, le coach panaméen a travaillé une tactique basée sur les « contre son camp » et le jeu sans gardien de but, de quoi nous proposer quatre-vingt-dix minutes de folie.

J’ai désormais attiré votre attention et je vous supplie d’allumer beIN Sports 2 ce soir. Je serai aux commentaires et je n’ai pas fait cinq ans d’école de journalisme pour rester seul dans ma cabine en m’excitant sur un match transparent. Si vous ne voulez pas regarder, allumez au moins une fenêtre en double écran pour que le décompte des téléspectateurs ne soit pas ridicule. La Coupe du monde, c’est le partage et la solidarité. Sauvez mon emploi.

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