Bruce Banner, quand il se transforme en Benjamin Pavard. / PILAR OLIVARES / REUTERS

Les scores

France-Argentine : 4-3
Uruguay-Portugal : 2-1
Espagne-Russie : 1-1, 3-4 aux tirs aux buts
Croatie-Danemark : 1-1, 3-2 t.a.b.
Brésil-Mexique : 2-0
Belgique-Japon : 3-2
Suède-Suisse : 1-0
Colombie-Angleterre : 1-1, 3-4 t.a.b.

Le plus beau but

Une égalisation inespérée, par un buteur inattendu, d’une frappe inoubliable. Le jeune latéral droit des Bleus Benjamin Pavard s’est rattrapé de ses quelques erreurs de placement (il est notamment fautif sur le second but argentin) avec un missile brossé de l’extérieur du pied, corps à l’horizontale, depuis l’extérieur de la surface. La trajectoire est tellement liftée que sans les filets argentins, le ballon serait encore en train de tourner sur lui-même.

Le flop

L’Espagne

Soccer Football - World Cup - Round of 16 - Spain vs Russia - Luzhniki Stadium, Moscow, Russia - July 1, 2018 Spain's Sergio Ramos looks dejected during the penalty shootout REUTERS/Christian Hartmann TPX IMAGES OF THE DAY / CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS

Championne du monde 2010, invaincue depuis deux ans, l’Espagne faisait figure de candidate légitime au sacre final pour la dernière grande compétition de son chef d’orchestre Andrés Iniesta. Raté : la Roja a été piteusement éliminée par la sélection russe, que pas grand monde ne voyait atteindre les huitièmes de finale.

L’invitée surprise

La Suède

Sweden teammates celebrate after winning the round of 16 match between Switzerland and Sweden at the 2018 soccer World Cup in the St. Petersburg Stadium, in St. Petersburg, Russia, Tuesday, July 3, 2018. (AP Photo/Martin Meissner) / Martin Meissner / AP

La Blagult, qui n’arrête plus de surprendre depuis le début des éliminatoires de la zone Euro (elle a rencontré sur sa route la France, les Pays-Bas et l’Italie) confirme en Russie sa barraka : après être sortie première du groupe de l’Allemagne, elle a sorti la sélection helvétique, pourtant 6e au classement FIFA. Le tout avec un plan de jeu simple et carré : défendre en équipe, bas et solidaire, et marquer sur un malentendu en contre. Attention, il y a de la Grèce 2004 dans cette équipe-là.

Le chiffre à retenir

42,3 %

Soit la possession de balle moyenne des huit équipes qualifiées en quarts de finale. Après l’élimination surprise de l’Allemagne en phase de groupes, le football de possession confirme sa mauvaise passe. Seules trois nations (Belgique, Croatie et Angleterre) ont plus eu le ballon que leur adversaire. Mais la bonne recette était surtout de laisser son opposant faire joujou avec la balle pour opérer en contres, comme la France (39,8 %), l’Uruguay et la Suède (32,7 % toutes les deux). La Russie est même passée avec 21,1 % de possession, du jamais-vu, et une claque pour le tiki taka espagnol.

Le joueur vedette

Harry Kane

Harry Kane, durant le tournage de « Drive 2 ». / JUAN MABROMATA / AFP

Le buteur de Sa Majesté a marqué son sixième but en trois matchs seulement, également le record de Gary Lineker sur une compétition entière. C’est le meilleur réalisateur du tournoi, devant le Belge Romelu Lukaku (4) et le Portugais Cristiano Ronaldo (4, mais éliminé).

La comparaison

8 contre 1

Le nombre de victoires cumulées en Coupe du monde des deux côtés du tableau final. Uruguay (2), France (1), Brésil (5) et Belgique (0) sont dans la partie la relevée de ce dernier. A l’inverse, l’autre moitié du tableau final est essentiellement constituée d’équipes au palmarès vierge, comme la Russie, la Croatie et la Suède. Seule l’Angleterre (une victoire en 1966) fait exception.

La finale qui est toujours possible

Belgique-Croatie

Les deux meilleures équipes de la phase de groupes sont, avec la Russie, les seules à n’avoir jamais atteint une finale de Coupe du monde dans leur histoire, mais elles peuvent toujours y croire. Ce sera a priori plus compliqué pour les Diables rouges d’Eden Hazard, opposés au Brésil en quarts, puis au vainqueur de France-Uruguay en demies.

Le mème

Neymar qui roule

Neymar, jouant à pierre-feuille-ciseau tout en se tenant le pied. / Pilar Olivares / REUTERS

Buteur et quasi-passeur décisif contre le Mexique, la star du Paris-Saint-Germain fait lever les foules. Mais surtout pour railler sa faculté à en rajouter à chaque (fréquente) faute qu’il subit, en se roulant par terre de longues secondes, voire minutes. A défaut d’être le meilleur buteur, il est d’ores et déjà le meilleur rouleur du tournoi.

Le programme

Vendredi 16 heures : Uruguay-France
Vendredi 20 heures : Brésil-Belgique
Samedi 16 heures : Russie-Croatie
Samedi 20 heures : Suède-Angleterre