Bernard Tapie sur le plateau de la chaîne iTélé (désormais CNews) le 10 juillet 2013, à Paris. / FRED DUFOUR / AFP

Le tribunal de commerce de Paris a rejeté jeudi la demande de liquidation judiciaire des sociétés de Bernard Tapie, condamné à rembourser 404 millions d’euros perçus en 2008 dans le cadre de son litige avec le Crédit lyonnais.

Le tribunal se prononçait sur la requête du parquet de Paris, qui réclamait la liquidation judiciaire des holdings GBT (Groupe Bernard Tapie), propriétaire du groupe de médias La Provence, et de FIBT (Financière immobilière Bernard Tapie). Le ministère public avait formulé cette demande après le rejet en avril par la justice du plan de sauvegarde qui étalait ce remboursement sur six ans.

L’ex-homme d’affaires et ancien ministre s’est déclaré jeudi « extrêmement heureux » du rejet de la demande de liquidation judiciaire de ses sociétés, y voyant « une bonne nouvelle pour toutes les parties », ceci « pour au moins trois raisons » : « La première, c’est que, même lorsque la situation incite la justice à vous être défavorable, vous tombez toujours, à un moment ou à un autre, sur des magistrats qui n’ont à cœur que de respecter le droit, rien que le droit. C’est aussi une bonne nouvelle pour tout le monde, pour toutes les parties. Quelle que soit la somme au final à rembourser, j’ai mis en place des garanties incontestables, qui permettent d’aller au bout de ce remboursement. »

« Et surtout, je suis tellement heureux par rapport à La Provence », le quotidien régional de Marseille dont il est propriétaire via GBT, qui « fait un travail incroyable et qui va pouvoir continuer à travailler dans la sérénité », s’est-il encore réjoui.