Farouk Ben Abbes au Palais de justice de Paris le 4 juillet 2018. / THOMAS SAMSON / AFP

Farouk Ben Abbes, figure de l’islam radical, a été condamné vendredi 6 juillet au soir à Paris à quatre ans de prison ferme pour son activité sur ce qui fut le site djihadiste francophone de référence, Ansar Al-Haqq, à la fin des années 2000.

Reconnu coupable du délit d’association de malfaiteurs terroriste, le Belgo-Tunisien de 32 ans, qui comparaissait libre, a été également condamné à une interdiction définitive du territoire français. Le procureur avait demandé six ans de prison assortis d’une incarcération immédiate, quand ses défenseurs avaient plaidé sa relaxe.

S’il comparaissait pour la première fois dans une affaire de ce type, Farouk Ben Abbes est présenté comme une figure de la mouvance islamiste radicale. Proche du vétéran français du djihad Fabien Clain, il a notamment été interpellé après l’attentat du Caire de février 2009 – qui coûta la vie à une lycéenne française, Cécile Vannier –, puis mis en examen en 2010 dans le cadre du projet d’attaque visant le Bataclan, à Paris.