Devant quelque 900 parlementaires réunis en Congrès au château de Versailles, lundi 9 juillet, Emmanuel Macron a prononcé son discours annuel de politique générale.

Le président de la République a notamment annoncé vouloir amender la réforme constitutionnelle, qui doit être présentée le 10 juillet par le premier ministre, pour lui permettre, dès l’an prochain, d’écouter les débats parlementaires suivant son allocution et d’y répondre.

Après avoir tracé un rapide bilan de la première année de son quinquennat, le chef de l’Etat a déroulé ses ambitions fiscales (baisse des dépenses publiques, aides à l’investissement) et fait quelques annonces de réformes à venir (retraites, formation professionnelle, encadrement de l’islam, plan pauvreté, …). Il compte par ailleurs soutenir la proposition européenne de taxation des multinationales du numérique et a réaffirmé son souhait de mettre en place un service national obligatoire pour les jeunes.