Donald Trump à Bruxelles, le 12 juillet. / YVES HERMAN / REUTERS

Jeudi 12 juillet, au deuxième jour du sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Bruxelles, marqué par des frictions entre Donald Trump et ses alliés, les dirigeants ont tenu à souligner les « avancées », les « immenses progrès » qui en résultent.

« Je crois en l’OTAN », a dit le président américain lors d’une conférence de presse, saluant les « immenses progrès » obtenus, selon lui, en matière d’engagements financiers.

« Hier, je leur ai fait savoir que j’étais extrêmement insatisfait de ce qui se passait, et ils ont considérablement renforcé leurs engagements, a-t-il déclaré. Je leur ai dit que je serais très malheureux s’ils n’augmentaient pas leurs engagements de façon substantielle, parce que les Etats-Unis payent un montant énorme. »

Et d’ajouter : « Maintenant, nous sommes très heureux d’avoir une OTAN très puissante, très forte, beaucoup plus forte qu’il y a deux jours. »

Un avis partagé par le président français, Emmanuel Macron, selon qui l’OTAN sort « beaucoup plus forte » de ce sommet, notamment parce que Donald Trump a « réaffirmé son engagement (...) d’avoir une OTAN forte ».

Réunion extraordinaire jeudi

Le sommet a été marqué par des déclarations fracassantes du président américain sur les autres membres de l’alliance. Mercredi, M. Trump s’en était pris en particulier à l’Allemagne, sa cible favorite, accusée d’être « complètement contrôlée par la Russie » à cause de ses approvisionnements en gaz, visant le projet de gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne.

Il a également souligné à plusieurs reprises que les Européens — les Allemands en particulier — se devaient d’accroître leurs dépenses militaires afin de respecter leur engagement de les porter à 2 % de leur PIB. Une réunion extraordinaire des vingt-neuf membres de l’OTAN a été convoquée en urgence jeudi à Bruxelles pour discuter de cette augmentation.

« J’ai expliqué qu’en Allemagne, nous savons que nous devons faire plus, et c’est ce que nous faisons depuis un certain temps », a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel. « Mais j’ai aussi clairement dit que nous sommes le deuxième plus grand fournisseur de troupes de l’OTAN », a-t-elle ajouté.