Le bouton « like » de Facebook. / Dado Ruvic / REUTERS

Après avoir été vivement critiqué, depuis l’élection de Donald Trump, pour son rôle dans la diffusion d’informations trompeuses, Facebook avait annoncé une série de mesures pour limiter la propagation de ces messages. Outre la mise en place de nouveaux outils de modération et des changements dans la mise en avant des posts par son algorithme, l’entreprise avait prévu de collaborer avec des chercheurs indépendants pour étudier la diffusion de fausses informations en ligne.

Ce projet a été officiellement lancé ce 11 juillet, sous le nom de Social Science One. Les chercheurs partenaires – en grande majorité américains – auront accès à un corpus de données gigantesque d’un million de gigaoctets. Les données incluront notamment toutes les adresses sur lesquelles les utilisateurs de Facebook ont cliqué dans le monde entier, ce qui devrait permettre aux chercheurs d’étudier précisément le comportement des internautes et la manière dont ils lisent et partagent des informations.

Pas de rémunération directe des cherches

Les données contiendront également des informations sur les utilisateurs de Facebook – âge, genre, orientation politique – et leurs amis, selon le professeur de sciences politiques à Harvard Gary King, cité par l’agence Bloomberg. Les données seront anonymisées.

Facebook réalise depuis des années des études scientifiques sur les données que le réseau social collecte, et publie régulièrement des résultats d’études. Mais contrairement à la pratique habituelle de l’entreprise, les chercheurs travaillant pour Social Science One ne seront pas directement rémunérés par Facebook.