Dan Martin a remporté sa seconde victoire sur le Tour de France. / PETER DEJONG / AP

Il a attaqué au bon moment, à l’entame du second passage dans la côte verticale de Mûr-de-Bretagne. L’Irlandais Dan Martin (UAE Emirates) a résisté au retour du Français Pierre Latour et remporte, jeudi 12 juillet, la sixième étape du Tour de France, devant la majorité des favoris, réunis dans cette montée de deux kilomètres, à 6,9 % de pente. Le Belge Greg Van Avermaet (BMC) conserve le maillot jaune de leader au terme de cette étape qui a vu le Français Romain Bardet et le Néerlandais Tom Dumoulin perdre du temps sur incident mécanique dans le final.

Un contenu de cette page n'est pas adapté au format mobile, vous pouvez le consulter sur le site web

Forcé à changer de vélo avant la montée finale, le Français cède une trentaine de secondes, et Dumoulin, victime d’une crevaison, a concédé une cinquantaine de secondes sur la tête de la course. Quadruple vainqueur de l’épreuve, le Britannique Chris Froome a légèrement fléchi dans la montée d’arrivée, et a franchi la ligne 8 secondes après Dan Martin.

Pour la victoire, le puncheur irlandais a attaqué à 1 200 mètres de la ligne. Il a précédé d’une seconde le Français Pierre Latour, parti à sa poursuite, et de trois secondes un petit groupe réglé par l’Espagnol Alejandro Valverde devant le Français Julian Alaphilippe.

Sixième du Tour l’an passé, l’Irlandais de 31 ans, qui compte à son palmarès deux « monuments » (Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie), a signé sa deuxième victoire d’étape dans le Tour.

Quick-Step provoque la première bordure du Tour

Dans cette étape bretonne (reliant Brest à Mûr-de-Bretagne sur 181 km), l’équipe Quick-Step a provoqué une bordure à plus de 100 kilomètres de l’arrivée en utilisant le vent de côté. Plusieurs leaders d’équipes (Nibali, Quintana, Barguil, Zakarin, D. Martin, Fuglsang) ont été piégés mais ont pu revenir après une dizaine de kilomètres. En revanche, l’équipe du Slovène Primoz Roglic, un temps relégué dans un troisième groupe, a dû mener la poursuite sur une vingtaine de kilomètres supplémentaires.

L’échappée de cinq coureurs formée dès le départ (Gaudin, Grellier, Pichon, A. Turgis, Smith), qui avait compté jusqu’à 7 min 10 s d’avance, a perdu l’essentiel de son avantage sur ces mouvements. Son dernier rescapé, le Français Fabien Grellier, a été rejoint avant le premier passage au sommet de Mûr-de-Bretagne.

Vendredi, la 7e étape, la plus longue de l’épreuve (231 km), relie Fougères à Chartres pour une arrivée en théorie propice à un sprint.