Objectif coopération

  • Le plus loufoque : « Lovers in a Dangerous Spacetime »

Un bon moment à plusieurs, c’est parfois simple comme un gros vaisseau spatial tout rond dont il faut se partager les commandes. Tour à tour à la barre, à la tourelle, ou au bouclier, jusqu’à quatre cosmonautes collaborent dans un joyeux capharnaüm pour survivre dans une galaxie hostile à l’esthétique disco.

Jeu de tir canadien autoédité par Asteroid Base en 2015. Sur PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PC, Linux, Mac OS. 15 euros. Tous publics.

  • Le plus malin : « Snipperclips : les deux font la paire »

L’exemple typique du jeu qui ne paie pas de mine mais se révèle d’une ingéniosité et d’une drôlerie redoutables en coop’. Deux joueurs, parfois quatre, doivent progresser dans les niveaux en s’entre-découpant pour se donner la bonne forme. Un concept curieux et ludique, et de franches barres de rire.

Jeu de réflexion anglais de SFB Games, édité par Nintendo en 2017. Sur Switch. 20 euros. Tous publics.

  • Le plus diabolique : « Overcooked »

Dans cette cuisine de restaurant endiablée, vos partenaires et vous risquez fort d’être vite débordés par les commandes. A votre petite équipe de s’organiser pour peler les légumes, nettoyer les assiettes, cuire la soupe, etc., le tout sur un bateau qui tangue, un camion en mouvement ou un vaisseau spatial. Frénétique, poilant, et idéal en famille. Sa suite sortira le 7 août.

Jeu de cuisine britannique de Ghost Town Games, édité par Team17 en 2016. Sur PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, PC. 15 euros. Tous publics.

Et aussi… Keep Talking and Nobody Explodes (PC) est l’un des jeux coopératifs les plus hilarants, pourvu que l’on soit équipé d’un casque de réalité virtuelle. Donkey Kong Country Tropical Freeze (Wii U, Switch) est très bien conçu pour associer un expert et un néophyte de la manette.

Face-à-face fratricide

  • Le plus rétro : « Pocket Rumble »

(Compétition, 2 joueurs)

Ce petit jeu de combat à l’esthétique Game Boy Color associe un univers geek faussement mignon à des affrontements décalés, mais bien plus simples d’accès que la plupart des jeux du même genre. Une alternative rafraîchissante à l’inévitable série Street Fighter, récemment rééditée dans une généreuse compilation de douze titres, Street Fighter 30th Anniversary Collection.

Jeu de combat américain de Cardboard Robot Games édité par Chucklefish Games en 2018. Sur PC et Switch. 15 euros. A partir de 12 ans.

  • Le plus prenant : « Windjammers »

(compétition, 2 joueurs)

Amateurs de lancer de disque sur la plage ? La solution pour les jours de pluie est ici. Remake d’un jeu d’arcade de 1994, Windjammers propose des matchs colorés, intenses et bondissants, à base de plongeons, coups spéciaux et lobs. Amusant dès la première seconde et terriblement accrocheur, il a un fort goût de revenez-y.

Jeu de sport japonais de Data East, réédité par DotEMu en 2017. Sur PlayStation 4 et PS Vita. 15 euros. Tous publics.

  • Le plus décalé : « Nidhogg 2 »

(compétition, 2 joueurs)

Deux bretteurs s’affrontent dans un château géant, avec un bouton de saut et trois hauteurs différentes d’attaque comme seuls mouvements. Original, tactique et bondissant, Nidhogg s’est imposé en 2014 comme un jeu d’escrime intense et délirant, que sa suite, Nidhogg 2, a enrichi de visuels plus foisonnants et de nouvelles armes. Sans perdre de sa folie et de son challenge.

Jeu de combat américain de Messhof, sorti en 2017. Disponible sur PC, PlayStation 4, PS Vita, Mac OS. 10 euros. A partir de 7 ans.

Mais aussi… Mario Tennis Aces, jeu de tennis à multiples tiroirs, tour à tour loufoque, exigeant, et sportif si on utilise les manettes Switch comme raquette.

Empoignades à trois ou quatre

  • Le plus explosif : « Duck Game »

(compétition, jusqu’à 4 joueurs)

Difficile de faire plus simple comme concept que cette espèce de Super Smash Bros. palmipède à main armée. Sorti en catimini sur Ouya en 2014, il s’est progressivement imposé comme un classique absolu des soirées canapé grâce à son univers loufoque, ses armes déjantées et sa cadence infernale – toute mort est immédiate.

Jeu d’action canadien de Landon Podbielski, édité par Adult Swim Games en 2014. Sur Ouya, PC et PlayStation 4.

  • Le plus bordélique : « Brawlout »

(compétition, jusqu’à 4 joueurs)

Quatre combattants au look saugrenu, perchés sur des rings fantaisistes, doivent se faire tomber les uns les autres à grands coups de mandale. Le concept n’étonnera pas les habitués de Smash Bros. Brawlout emprunte tout au jeu de combat de Nintendo, à part son casting. Mais le sien est tout aussi sympathique, entre lutteur mexicain, grenouille à quatre bras et chevalier hypersonique. Un peu brouillon, mais drôle à plusieurs.

Jeu de combat d’Angry Mob Games sorti en 2017. Disponible sur PC, PlayStation, Switch et Xbox One. 20 euros. A partir de 7 ans.

  • Le plus vachard : « Astro Bears Party »

(compétition, jusqu’à 4 joueurs)

Des oursons cosmonautes doivent faire le tour d’une toute petite planète en évitant le câble à oxygène que traînent derrière eux les oursons concurrents, tout en tentant de les coincer avec le leur, à grands coups de queues de poisson. Un jeu multijoueur simple, bordélique et mimi à souhait, qui a l’avantage de ne pas coûter bien cher.

Jeu d’arcade polonais de QubicGames, autoédité en 2017. Sur Switch. 5 euros. Tous publics.

  • Le plus kitsch : « Ultra Space Battle Brawl »

(Compétition, 2 joueurs)

Pong, des battes de base-ball, des décors intersidéraux, une mise en scène inspirée de Street Fighter II, et des musiques aux accents d’Asie du Sud-Est : voilà l’étonnant cocktail d’Ultra Space Battle Brawl, jeu indonésien au nom aussi générique que son univers est loufoque. Sa prise en main immédiate, son atmosphère survoltée et son ambiance kitsch à souhait en font un bon partenaire de fin de soirée.

Jeu de raquettes indonésien de Mojiken Studios, édité par Toge Productions en 2018. Sur Switch. Tous publics.

Et aussi… Gang Beasts (PC, PS4), jeu de lutte absurdement drôle grâce au physique en pâte à modeler des personnages ; Mario Party : the Top 100 (3DS), compilation de minijeux bon enfant ; Lance a Lot (PC), jeu de joute hilarant entre des chevaliers perchés sur des fusées ; et bien sûr les classiques Mario Kart 8 Deluxe (course cartoon, Switch), Rocket League (football automobile, tous supports) et FIFA 18 (football, tous supports).

Grand n’importe quoi à huit

  • Le plus old school : « Super Bomberman R »

Avec ses contrôles pas très précis, Super Bomberman R est controversé. Il reste pourtant l’assurance de joutes tactiques indécises à plusieurs, retorses et explosives, à coups de bombe savamment bottée en direction de votre meilleur(e) ami(e). Il est même possible de s’affronter en 3 contre 3, voire à 8 sur dans même arène. Anarchie garantie.

Jeu d’arcade japonais édité par Konami en 2017. Sur PlayStation 4, PC, Switch et Xbox One. 40 euros. A partir de 7 ans.

  • Le plus foufou : Runbow

De deux à huit joueurs, dix parcours d’obstacles, une coupe à récupérer en premier à la fin de chacun d’eux, et advienne que pourra : tel est le principe de ce jeu de plate-forme imprévisible et échevelé, où les éléments du décor disparaissent à chaque changement de couleur. Stroboscopique, chaotique et impitoyable.

Jeu de plate-forme américain. Sur Wii U et Switch. 15 euros. Tous publics.

  • Et aussi… Mario Kart 8 Deluxe (Switch) est jouable à huit, moyennant quatre consoles et autant de jeux ; huit joueurs peuvent se défier dans la même salle sur le sympathique jeu de plate-forme #IDARB (Xbox One).