Le premier ministre Edouard Philippe s’est exprimé jeudi 18 juillet devant les sénateurs, au sujet de l’affaire du collaborateur de l’Elysée, filmé en train de frapper une homme lors de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris. Le parquet de Paris a annoncé ce jeudi l’ouverture d’une enquête préliminaire, notamment pour « violences par personne chargée d’une mission de service public » et « usurpation de fonctions ».

« Si l’individu que vous avez mentionné était présent auprès des forces de l’ordre, ce n’est en aucun cas dans le cadre d’une mission qui lui a été confiée, a voulu préciser le premier ministre. Il a été invité. Il est clair qu’il a outrepassé le statut d’observateur. L’enquête permettra de dire les raisons et les conditions dans lesquelles ce décalage avec le statut d’observateur a été conduit et réalisé. Il est clair qu’un comportement de ce type exigeait une réaction de l’employeur. C’est ce qui s’est passé puisque une décision administrative a été prise, une mise à pied pour quinze jours à partir du 4 mai. »