Le domicile d’Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a été perquisitionné samedi 21 juillet, indique une source proche du dossier au Monde. M. Benalla lui-même a été placé en garde à vue vendredi 20 juillet, notamment des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public et usurpation de fonctions. Le parquet de Paris a en outre cosaisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

Le même jour, l’Elysée annonçait avoir engagé la « procédure de licenciement » à l’encontre de son collaborateur, mis en cause après la diffusion de vidéos le montrant frapper un manifestant le 1er mai.

Les trois policiers suspendus placés en garde à vue

Trois cadres de la préfecture de police de Paris ont également été placés en garde à vue samedi 21 juillet, a annoncé le parquet. La procédure porte sur des chefs de « détournement d’images d’un système de vidéo protection » ainsi que de « violation du secret professionnel », précise la même source.

Les trois personnes placées en garde à vue sont des fonctionnaires de la préfecture de police qui ont déjà été suspendus jeudi 19 juillet. Il s’agit du contrôleur général Laurent Simonin et du commissaire Maxence Creusat, deux membres de l’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture, ainsi que d’un commandant qui était chargé de faire la liaison entre la préfecture et l’Elysée.

Selon les informations du Monde, la suspension de ces trois fonctionnaires est liée à la transmission à Alexandre Benalla d’une vidéo des violences impliquant l’ancien employé de l’Elysée le 1er mai, place de la Contrescarpe à Paris.

M. Benalla a demandé à se faire communiquer cette vidéo mercredi 18 juillet dans la soirée, selon l’Elysée.