Affaire Benalla : « Aucune autorisation de la préfecture de police »
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Sa déclaration sous serment avait fait bondir l’Elysée. Lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire Benalla, lundi 23 juillet au soir, Alain Gibelin avait contredit la version de l’exécutif. Interrogé par Marine Le Pen, le directeur de l’ordre public à la préfecture de police de Paris (DOPC) avait reconnu que M. Benalla était présent à des réunions avec ses services entre le 4 et le 19 mai, période pendant laquelle la suspension de l’adjoint du chef de cabinet évoquée par l’Elysée était en vigueur. « L’information de cette sanction ne nous a jamais été transmise », avait-il déclaré.

Selon une information du Figaro confirmée au Monde, Yaël Braun-Pivet, présidente La République en marche (LRM) de la commission des lois, a reçu mardi matin une lettre de M. Gibelin. Dans cette lettre, celui-ci revient sur ses déclarations formulées la veille, assurant avoir mal compris la question de Marine Le Pen, « à cause du bruit dans la salle ». Il évoque également une incompréhension au niveau des dates évoquées.

Après la réception de ce courrier, Mme Braun-Pivet a expliqué que la comission d’enquête « réflechissait à auditionner prochainement »

La présidence de la République avait réagi mardi en assurant que M. Benalla n’avait participé à « aucune réunion pendant sa période de suspension ». « C’est parole contre parole », soulignait-on à l’Elysée.

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