Après le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et Michel Delpuech, préfet de police de Paris, c’était au tour d’Alain Gibelin d’être entendu par la commission des lois de l’Assemblée nationale, lundi 23 juillet. Devant les députés, le directeur de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de police s’est exprimé sur les débordements d’Alexandre Benalla lors de la manifestation du 1er-Mai et sur les conséquences qui ont suivi.

Il a confirmé que l’homme « ne bénéficiait d’aucune autorisation de la préfecture de police » pour se rendre à cette manifestation. Il a rejeté la responsabilité de sa présence sur le chef d’état-major Laurent Simonin, qui aurait pris l’initiative de l’inviter. Même chose concernant les images transmises à Alexandre Benalla à la mi-juillet.

Dans un courrier adressé à la présidente La République en marche (LRM) de la commission des lois de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, mardi 24 juillet, Alain Gibelin revient toutefois sur une phrase prononcée lors de son audition. Il dit avoir mal compris la question qui lui était posée sur les sanctions à l’encontre de Benalla, et notamment les dates évoquées. Il dit avoir confondu la période allant du 2 mai au 18 juillet, et non du 2 mai au 18 mai.