Le premier ministre et son gouvernement ont fait face, mardi 24 juillet après-midi, aux questions des deux chambres du Parlement, suite aux révélations du Monde sur Alexandre Benalla. L’ancien « monsieur sécurité » d’Emmanuel Macron a été identifié en train de commettre des violences contre des manifestants, le 1er mai 2018. Depuis, l’opposition dénonce un « scandale d’Etat », accentué par le silence du président de la République.

Interrogé par une députée sur les « passe-droits » dont aurait pu profiter Alexandre Benalla, Édouard Philippe a répondu que « toutes les réactions ont été prises lorsque les faits ont été connus. Vous pouvez contester la proportionnalité, mais rien n’a été masqué et rien n’a été omis ». « Vous indiquez que dans les événements mentionnés, il y aurait pu avoir une volonté de masquer. C’est faux, entièrement faux. D’abord parce que dès que ce comportement a été connu, une sanction a été prise, et a été effective », a ajouté le premier ministre.