Alexander Kristoff s’est imposé à Paris, dimanche 2 juillet. / Laurent Cipriani / AP

Un Sky en jaune, Sagan en vert : ne manquait plus qu’un sprint massif sur les Champs-Elysées pour clôturer, dimanche 29 juillet, une Grande boucle qui n’aura guère brillé par ses surprises. Annoncé parmi les favoris en cas d’arrivée massive, Alexander Kristoff s’est imposé sur les pavés parisiens.

Muet sur le Tour depuis sa victoire à Nîmes en 2014, le Norvégien précède l’Allemand John Degenkolb et le Français Arnaud Démare. Touché depuis sa vilaine chute dans les Pyrénées, Peter Sagan n’a pu participer à l’accélération finale. Le Slovène échoue à la septième place.

Condamnés par l’intransigeance des équipes de sprinteurs, six coureurs (Gaudin, Dillier, Schär, Politt, Phinney, Van Keirsbulck) s’étaient fait la belle dans la première des huit boucles sur les Champs-Elysées. Jamais crédités de plus de quarante secondes d’avance sur le peloton, les fuyards ont rendu les armes à quelques kilomètres de l’arrivée.

Une dernière tentative du champion de Belgique, Yves Lampaert, avortée, les sprinteurs ont pu se départager la prestigieuse victoire.

Plus prévisible que le succès de Kristoff, Geraint Thomas est l’autre grand vainqueur du jour. Le Gallois remporte, dimanche, son premier Tour de France. Le sixième en sept éditions pour l’équipe Sky.