Samir Nasri, alors joueur au FC Séville, en octobre 2016. / Darko Bandic / AP

L’Union des associations européennes de football (UEFA) a annoncé mercredi 1er août avoir alourdi en appel la suspension pour dopage du Français Samir Nasri, actuellement sans club, à dix-huit mois.

Le joueur de 31 ans, qui a quitté sa dernière formation – Antalyaspor, en Turquie – en janvier, avait été suspendu pour six mois fin février 2018 pour avoir bénéficié d’une perfusion intraveineuse de vitamines, méthode prohibée par l’Agence mondiale antidopage (AMA). L’instance de contrôle, d’éthique et de discipline de l’UEFA avait fait appel de cette sanction.

La suspension ayant démarré rétroactivement le 1er juillet 2017, il ne pourra pas retrouver les terrains avant le 1er janvier 2019. Il a toutefois été autorisé à reprendre l’entraînement avec n’importe quel club à partir du 1er novembre 2018.

Enquête espagnole

Tout était parti du passage du joueur, quand il évoluait à Séville (2016-2017, alors prêté par Manchester City), dans une clinique américaine pour un traitement intraveineux.

Drip Doctors, située à Los Angeles (Californie), avait communiqué sur Twitter sur « un traitement intraveineux » de vitamines fourni à l’ancien milieu offensif de l’Olympique de Marseille et d’Arsenal « afin qu’il garde la forme ».

L’Agence espagnole antidopage (Aepsad) avait alors ouvert une enquête fin 2016. Cette pratique par intraveineuse est interdite par l’AMA, à moins, entre autres, que le joueur ne bénéficie d’un certificat. Mais l’UEFA avait refusé d’accorder une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) à titre rétroactif.

L’ex-Bleu aux 41 sélections (5 buts) risquait quatre ans de suspension, selon la presse espagnole.