Au Bangladesh, le gouvernement affirme avoir trouvé un moyen de décongestionner les camps de réfugiés rohingya. Il veut envoyer 100 000 d’entre eux sur Bhasan Char, une île formée il y a vingt ans par des dépôts de sédiments de la rivière Meghna. Mais cette île est régulièrement inondée et, en cas de typhon, elle pourrait disparaître sous les flots.

Pour le gouvernement bangladais, les opérations de relogement se feront sur la base du volontariat. Mais, selon l’organisation Human Rights Watch, « aucun réfugié ne consent à partir là-bas ».

Le calvaire des Rohingya est loin d’être terminé. Les réfugiés rohingya ne veulent pas rentrer en Birmanie qu’ils ont fuie sous la menace des militaires, à l’été 2017. Et le gouvernement birman, qui leur refuse la nationalité, prend du temps à contrôler l’identité des candidats au retour.