Le maire communiste de Firminy (Loire), Marc Petit, comparaîtra devant le tribunal correction de Saint-Etienne le 24 janvier pour agression sexuelle, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de source judiciaire, vendredi 10 août.

Les faits se seraient déroulés avec une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme, en juillet 2016, lors d’une réunion de l’Unesco au Palais des congrès d’Istanbul. La plaignante, qui avait déposé plainte à son retour en France, accuse l’élu de l’avoir conduite dans un endroit isolé du centre de congrès « pour tenter de l’embrasser et lui caresser un sein », a déclaré à l’AFP son avocate, Anne Paccard. En retour, sa cliente l’aurait giflé.

L’édile nie les accusations

En juin, lors d’une confrontation avec son accusatrice dans les locaux de la police judiciaire, le maire de l’agglomération stéphanoise, aujourd’hui âgé de 51 ans, avait nié l’agression.

Les deux protagonistes se trouvaient à Istanbul alors que l’Unesco examinait les candidatures au patrimoine mondial de la chaîne des puys d’Auvergne et de l’œuvre du Corbusier.