La police a été déployée près du Parlement, à Londres, après qu’une voiture a foncé devant le bâtiment le 14 août. / HANNAH MCKAY / REUTERS

Plusieurs piétons ont été blessés, mardi 14 août au matin, quand une voiture a foncé sur les barrières de sécurité installées devant le Parlement du Royaume-Uni, à Londres. La police britannique a annoncé avoir arrêté le conducteur, dont on ignore encore si le geste était intentionnel.

Les secours ont indiqué avoir soigné « deux personnes » sur place pour des blessures légères et les a emmenées à l’hôpital.

La police a déclaré ne pas pouvoir établir pour l’instant si cet incident est une attaque terroriste ou un accident. « Nous essayons d’assembler les différents éléments », a déclaré un porte-parole.

« Le conducteur de la voiture a été appréhendé par des policiers sur place. Un certain nombre de passants sont blessés. Nous diffuserons de nouvelles informations lorsque nous en aurons », précise la police dans un message sur Twitter.

Le quartier autour du Parlement a été bouclé. Une dizaine de voitures de police et au moins trois ambulances sont stationnées près du Parlement, de même que des artificiers et des chiens policiers. La station de métro Westminster, située à côté, a été fermée.

Vague d’attentats en 2017

Le Royaume-Uni a été frappé en 2017 par une vague d’attentats, dont quatre revendiqués par le groupe Etat islamique, qui ont fait au total 36 morts et 200 blessés. Le premier d’entre eux, le 22 mars, avait précisément été commis avec une voiture bélier sur le Westminster Bridge, qui mène au Parlement.

L’auteur de l’attentat avait d’abord fauché des passants en montant sur le trottoir du pont avant de terminer sa course contre les grilles du parlement. Khaldi Masood était ensuite descendu et avait pénétré dans l’enceinte du parlement où il avait poignardé à mort un policier avant d’être abattu.

Depuis, des barrières de sécurité en béton et en acier on été installées tout autour des grilles du parlement ainsi que sur les trottoirs menant au pont.