Alex Salmond à Edimbourg, le 12 août. / Russell Cheyne / REUTERS

L’ancien premier ministre écossais Alex Salmond a annoncé mercredi 29 août qu’il quittait le Parti national écossais (Scottish National Party, SNP), qu’il a dirigé pendant près de vingt ans, après des accusations d’inconduite sexuelle. La semaine dernière, le SNP a annoncé que deux plaintes avaient été déposées en janvier, des allégations que rejette M. Salmond.

Alex Salmond, qui a dirigé le gouvernement décentralisé écossais entre 2007 et 2014, a remis sa démission pour empêcher les attaques de l’opposition et les divisions au sein du parti s’il était suspendu.

« Je ne me suis pas engagé en politique pour faciliter les attaques contre le SNP et, avec la rentrée parlementaire la semaine prochaine, j’ai remis ma démission pour retirer cette ligne d’attaque de l’opposition », explique-t-il dans un communiqué.

« Une grande tristesse »

Figure de proue des indépendantistes, il avait contribué à la tenue d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse en septembre 2014, que les Ecossais avaient rejeté à 55 %.

La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, qui a aussi succédé à M. Salmond à la tête du SNP, a été mise sous pression par l’opposition qui réclame, en outre, que l’adhésion de M. Salmond au SNP soit suspendue le temps de l’enquête.

Mme Sturgeon a dit ressentir « une grande tristesse à propos de toute la situation » mais comprendre la décision de son prédécesseur.