Grâce à l’intelligence artificielle, quatre chercheurs de l’université californienne de Berkeley ont réussi à synthétiser les mouvements d’un danseur pour les répliquer sur le corps d’une autre personne.

Si le résultat n’est pas dénué d’anomalies visuelles, il reste bluffant. Pour y parvenir, les chercheurs ont utilisé le « deep learning ». Il s’agit d’une technique d’apprentissage permettant à une machine de reconnaître, entre autres, le contenu d’une image.

Devenue très accessible, cette technique peut porter la « vengeance pornographique » à un autre niveau pour humilier ou harceler des internautes. La question du consentement des personnes concernées est problématique.

Pour d’autres, c’est une aubaine. Une société américaine de production de films pornographiques propose par exemple à ses clients de s’insérer dans des scènes au côté de leurs stars préférées.