492 décès par noyade sont à déplorer cet été, selon Santé publique France. / THOMAS WARNACK / AFP

L’agence sanitaire Santé publique France a publié, mercredi, les résultats de son enquête sur les cas de noyades signalés entre le 1er juin et le 30 août. Au total, 2 255 noyades, entraînant ou non le décès, ont été dénombrées en France métropolitaine et ultramarine.

L’enquête dénombre 492 décès sur l’ensemble des cas relevés, dont 254 accidentels et 55 provoqués intentionnellement – comme des suicides ou des agressions.

Les causes des noyades qui ont entraîné les 183 autres décès ne sont pas encore connues, et des investigations sont en cours : les résultats définitifs seront publiés après la fin de l’enquête, qui concerne la période du 1er juin au 30 septembre. Le nombre de décès est supérieur à celui enregistré durant la même période en 2015, lors d’une précédente enquête.

Sur l’ensemble des incidents répertoriés, « ces 2 255 noyades se répartissent en 1 169 noyades accidentelles, 109 noyades intentionnelles et 977 d’origine encore indéterminée en cours d’investigation », selon l’agence sanitaire.

Le nombre de noyades a fortement augmenté par rapport à 2015, puisqu’il se montait alors à 1 092.

« Cette augmentation peut s’expliquer pour partie par des conditions climatiques, en termes de températures et d’ensoleillement, particulièrement favorables à la baignade et, pour partie, par une amélioration du système de surveillance sanitaire des noyades », notamment dans la collecte d’informations sur ces incidents, selon Santé publique France.

Chez les enfants de moins de 6 ans, on observe « une augmentation des noyades accidentelles en 2018 par rapport à 2015 (332 contre 180), mais pas des noyades suivies de décès (22 contre 23) ». Les trois quarts de ces décès (77 %) ont lieu dans une piscine familiale.

L’enquête recense toutes les noyades (accidents, suicides, crimes) suivies d’une prise en charge hospitalière (passage aux services d’urgence ou hospitalisation) ou d’un décès. Le rapport final sera publié au printemps 2019.