Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite à la présidentielle d’octobre au Brésil, a été attaqué jeudi 6 septembre à l’arme blanche alors qu’il faisait campagne. Son fils Flavio a assuré que le politicien « [allait] bien » et que « ses blessures sont superficielles ».

Le député, largement en tête des sondages pour le premier tour du 7 octobre, « a reçu un coup de couteau à l’abdomen », a annoncé son Flavio Bolsonaro, lui aussi député de l’Etat de Rio de Janeiro, sur Twitter. Des images télévisées montrent M. Bolsonaro, juché sur les épaules de sympathisants, recevoir un coup violent sous le thorax et s’effondrer en arrière avant d’être évacué, alors qu’il faisait campagne dans une rue bondée d’une ville de l’Etat du Minais Gerais.

Propos racistes, misogynes et homophobes

Un porte-parole de la police de cet Etat, cité par l’agence Brasil, a confirmé l’agression subie par le candidat de 63 ans, ajoutant qu’il avait été hospitalisé dans la ville de Juiz de Fora et qu’une personne avait été arrêtée.

M. Bolsonaro, grand admirateur de la dictature militaire (1964-1985) et habitué des propos racistes, misogynes ou homophobes, arrive largement en tête des intentions de vote du premier tour de la présidentielle (22 %), selon le premier sondage réalisé après l’invalidation de la candidature de l’ex-président Lula, jusque-là grand favori. Il serait toutefois battu facilement par la quasi-totalité de ses adversaires au deuxième tour, selon l’enquête d’opinion publiée jeudi.