On espérait un miracle, il est peut-être sur le point de se produire. Dans une situation financière désespérée, à deux doigts du dépôt de bilan, le Paris volley pourrait bien réussir à se tirer d’affaire. Rétrogradée en Ligue B cette saison, le club le plus titré du volley tricolore avait besoin de 300 000 euros afin d’échapper à une triste disparition.

Un temps réticente à jouer les pompiers de service, la Ville de Paris, partenaire principal du club depuis plus de vingt ans, a finalement décidé d’intervenir. « La mairie de Paris va donner la moitié de la somme manquante par l’intermédiaire du PUC (Paris université club qui détient les droits sportifs du Paris volley) », révèle le président du Paris volley, Michel Rougeyron, joint par Le Monde.

Réponse mercredi

Cette aide, bien que cruciale, n’est pas suffisante et c’est vers des partenaires privés que se tourne désormais le Paris volley. « Des investisseurs, qui ne veulent pas nous voir disparaître, nous ont contactés. On aura une réponse mercredi soir mais les choses se présentent pas mal. On a obtenu un délai auprès de la Ligue nationale de volley », ajoute Michel Rougeyron.

En attendant l’issue définitive, le président a confirmé, vendredi soir par mail, la participation de son club au championnat de Ligue B. Une formalité administrative que l’on espère de bon augure.