Aujourd’hui conseiller régional d’Ile-de-France, Jean-Vincent Placé a créé sa société de conseil et d’accompagnement en entreprise. / BERTRAND GUAY / AFP

L’ex-secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé a été condamné, lundi 10 septembre à Paris, à trois mois de prison avec sursis et à 1 000 euros d’amende pour violences et outrages lors d’une soirée alcoolisée en avril dans la capitale.

Le 5 avril, l’ancien sénateur écologiste avait été interpellé à la sortie d’un bar du 6arrondissement de Paris. Il venait d’en être expulsé par un videur, qui l’accuse de lui avoir tenu des propos injurieux et racistes, après un incident avec une cliente. Il était jugé pour ces propos, ainsi que pour des violences envers la jeune femme. Il avait également traité les policiers intervenus de « tocards ».

« Je suis honteux de m’être retrouvé dans cette situation »

Le 11 juillet, le procureur avait requis six mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve de deux ans et 1 000 euros d’amende contre l’ex-secrétaire d’Etat. « Toutes ces infractions troublent gravement l’ordre public et la politique pénale du parquet s’agissant de la violence faite aux femmes et de la lutte contre le racisme », avait dénoncé le procureur dans ses réquisitions.

Jean-Vincent Placé, qui conteste avoir tenu les propos contre le vigile, avait reconnu à la barre avoir « évidemment trop bu ». « Je suis honteux de m’être retrouvé dans cette situation », avait-il déclaré. Quelques jours après cet incident, il avait dit dans Paris Match avoir « réalisé » son « alcoolisme » et qu’il mesurait « la honte et l’indignité » de son comportement.

Aujourd’hui conseiller régional d’Ile-de-France, Jean-Vincent Placé a créé sa société de conseil et d’accompagnement en entreprise.