L’ouragan Florence s’approche dangereusement des côtes américaines. Il est pour l’instant classé ouragan de catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson, qui en compte cinq. Cette échelle porte le nom des deux scientifiques qui l’ont mise au point en 1969. Elle se base sur la vitesse maximale du vent. Une vitesse enregistrée à dix mètres de hauteur pendant une minute. Rafales et bourrasques en sont ainsi exclues.

En fonction des régions, ces phénomènes météorologiques peuvent changer de nom. On les appelle « ouragan » quand ils ont lieu dans l’Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est, « cyclone » dans l’océan Indien et dans le Pacifique sud, et « typhon » dans le Pacifique nord-ouest.

Katrina, Sandy, José…, pour aider à les identifier rapidement dans les messages d’alerte, les ouragans reçoivent des prénoms. Au départ essentiellement féminins, ils se sont masculinisés depuis une vingtaine d’années.

Entre le début des années 1970 et les années 2000, le nombre d’ouragans de catégorie 4 ou 5 a presque doublé sur la planète. Mais la communauté scientifique ne parvient pas pour l’instant à un consensus pour établir un lien entre le changement climatique et les ouragans.