Cela faisait vingt-deux ans qu’une moto Honda ne s’était pas imposée dans l’épreuve du Bol d’or, course mythique courue sur vingt-quatre heures. Dimanche 16 septembre, les pilotes Josh Hook, Freddy Foray et Mike Di Meglio ont mis fin à cette disette. L’équipe Honda TSR a ainsi remporté la 82e édition de cette compétition, disputée sur le circuit du Castelet (Var).

Toujours dans le trio de tête, le team Honda a bataillé jusqu’aux derniers instants avec la moto nº 7 de Yamaha (à 54 secondes), pilotée par Broc Parkes, Niccolo Canepa et Marvin Fritz. La Yamaha nº 13 de Danny Webb, Mathieu Lagrive et Sheridan Morai complète le podium.

« Cela s’est joué à rien, à un tour près, on aurait pu retourner dans les stands. C’est un truc de fou », a déclaré Mike Di Meglio, au micro de la chaîne L’Équipe.

Le Français Randy de Puniet en tête à trois heures de l’arrivée

Cinquante-neuf équipages de trois pilotes, écuries officielles des grands constructeurs (Honda, Suzuki, Kawasaki, BMW et Yamaha), privées et semi-privées, s’étaient inscrites pour participer à la compétition qui ouvre la saison 2018-2019 du championnat du monde d’Endurance motocycliste.

Suzuki, qui avait remporté l’édition 2017 du Bol d’or, a longtemps pensé pouvoir faire le doublé. La moto nº 2 Suzuki, pilotée par Gregg Black, Vincent Philippe et Etienne Masson, a fait course en tête pendant un bon moment. Mais, finalement, elle se classe à la 5e place de la course.

Les rêves se sont aussi envolés pour le pilote français Randy de Puniet : au guidon de la Kawasaki nº 11, il était pourtant en tête de la course à trois heures de l’arrivée. Mais un problème mécanique l’a ramené dans le rang. Il s’est finalement classé à la 7e place. L’ex-pilote de Grand Prix avait fait ses débuts en Endurance en 2016, année où il avait terminé à la deuxième place du Bol d’or.