Réagissant à l’attaque terroriste qui a fait au moins 29 morts lors d’un défilé militaire à Ahvaz, samedi 22 septembre, le président iranien, Hassan Rohani, a promis que « la réponse de la République islamique à la moindre menace sera[it] terrible ». Dans un communiqué publié sur son site, il écrit :

« Ceux qui fournissent un soutien en matière de renseignement et de propagande à ces terroristes devront en répondre. »

L’attentat survient à la veille du départ du président iranien pour New York, où il doit prendre la parole devant l’Assemblée générale des Nations unies. Comme d’autres responsables iraniens l’ont fait à l’annonce de l’attaque, Hassan Rohani évoque des liens entre le commando terroriste de quatre hommes, tous morts pendant l’attaque, et des pays étrangers.

Le ministre des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a ainsi déclaré que des « parrains régionaux du terrorisme et leurs maîtres américains sont responsables de telles attaques ».

La seule revendication à l’heure actuelle émane du groupe djihadiste Etat islamique, mais elle ne contenait aucun détail supplémentaire. La responsabilité réelle de l’EI est difficile à établir avec certitude, tant les dernières revendications du groupe terroriste ont été opportunistes.

Poutine va « continuer à coopérer » avec l’Iran

Les deux premiers pays à réagir à l’attentat ont été les deux principaux alliés du régime iranien, la Russie et la Syrie. Le président russe, Vladimir Poutine, s’est dit « horrifié » par l’attaque et a présenté ses condoléances.

« Cet événement nous rappelle la nécessité d’une bataille sans compromis contre le terrorisme sous toutes ses formes. Je voudrais confirmer que nous sommes prêts à continuer à coopérer avec nos partenaires iraniens pour résister à ce mal. »

Le ministère des affaires étrangères syrien a vivement dénoncé cette attaque « terroriste » et a mis en garde ceux qui « financent le terrorisme dans la région, ils n’arriveront pas à leurs objectifs avec ce type de crimes sordides ».