Vitrine festive de l’électro, la Techno Parade célèbrera ses 20 ans samedi 22 septembre à Paris avec un allié de poids, symbole de la reconnaissance d’un courant musical longtemps diabolisé : pour la première fois, la Sacem affrète un « sound system » avec la crème des DJs.

Chargée de la répartition des droits d’auteurs, l’institution rejoint le grand rassemblement musical en s’associant avec le Rex Club, temple parisien de la techno, et le magazine spécialisé Trax. Signe de la place nouvelle de la musique électronique, trois mois après avoir été invitée pour la première fois à l’Elysée pour la Fête de la musique.

« La Sacem est aussi la maison de l’électro, qui fait rayonner la France dans le monde. Il était naturel d’être aux côtés de nos amis de la Techno Parade pour fêter leurs 20 ans », explique à l’AFP son directeur général Jean-Noël Tronc. « Trop souvent, l’électro a été laissée de côté. »

Inspiration berlinoise

Le 19 septembre 1998 se tenait la première Techno Parade en France. Inspirée de la Love Parade de Berlin, inaugurée elle en 1989. Toutes deux visaient à rassembler, pour un défilé, tous les adeptes de musique techno. Alors que ce courant musical laissait dubitatifs une bonne partie des pouvoirs publics et qu’il était fréquemment associé à la prise de drogues, c’est Jack Lang – déjà ancien ministre de la culture – qui défend, sur les écrans, cette « acte de fondation » de la culture techno. Elle rassemblait plus de 100 000 personnes lors de sa première édition.

La Techno Parade a 20 ans : retour en images
Durée : 02:02