Jacinda Ardern au sommet en l’honneur de Nelson Mandela. / CARLO ALLEGRI / REUTERS

La première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a défrayé la chronique lundi 24 septembre en amenant son bébé de 3 mois à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) à New York, pour le plus grand bonheur des photographes.

La cheffe de gouvernement de 38 ans a laissé le bébé, tétine à la bouche, entre les mains de son partenaire, Clarke Gayford, le temps de prononcer son discours lors d’un sommet en l’honneur de Nelson Mandela. Avant de reprendre le bébé dans les bras et de l’embrasser, sous l’œil attendri des autres délégués néo-zélandais.

Jacinda Ardern à l’ONU avec son bébé, Neve, et son compagnon, le 24 septembre 2018. / CARLO ALLEGRI / REUTERS

M. Gayford a tweeté le badge de l’ONU porté par la fillette, qui l’identifie simplement comme « New Zealand First Baby ».

Offensive de charme

Mme Ardern a fait de son bébé une partie intégrante de son offensive de charme aux Etats-Unis, où sa maternité combinée à sa sensibilité de centre gauche fait d’elle une personnalité dans l’air du temps du mouvement #MeToo.

Interrogée à la télévision sur le programme phare « The Today Show » de la chaîne NBC, elle disait en riant que « cela avait semblé parfois aussi dur » de diriger un pays que de s’occuper d’un bébé de 3 mois pendant un vol de dix-sept heures — le temps qu’il faut pour rallier New York de la Nouvelle-Zélande.

Avant Mme Ardern, la Pakistanaise Benazir Bhutto, cheffe de gouvernement, avait eu en 1990 un bébé alors qu’elle était au pouvoir.