Neymar a joué la fin du match avec un coton dans la bouche, après avoir reçu un coup dans la lèvre supérieure. Ce qui ne l’a pas empêché d’inscrire un deuxième but. / JEAN-PAUL PELISSIER / REUTERS

Joyeux anniversaire ! Pour les cinq ans de son grand stade – qui fait l’objet d’une enquête sur les conditions de sa construction –, l’OGC Nice a reçu ce qui se fait de mieux en France. Et le Paris Saint-Germain n’a pas déçu, proposant par séquences son meilleur football et remportant 3-0 la rencontre.

Avec huit victoires d’affilée pour commencer l’année, le PSG continue de construire un nouveau titre de champion et égale un record vieux de quatre-vingt-deux ans. Attention tout de même : l’Olympique lillois, auteur du même sans-faute au début de la saison 1936-37, avait réussi l’exploit de finir cinquième du championnat.

Paris ne semble pas menacé du même destin. L’écart entre le club parisien et un concurrent national est encore apparu abyssal – passé tout de même un premier quart d’heure équilibré avec plusieurs offensives niçoises. Mais Nice n’a plus cadré un tir après la sixième minute, et Mario Balotelli n’a eu que des miettes après son entrée en jeu à la mi-temps.

Trois buts au minimum

Les Parisiens, avec Adrien Rabiot à la baguette, ont étouffé les Niçois et marqué par l’intermédiaire de Neymar, sur une frappe enroulée en dehors de la surface, puis Christopher Nkunku, après un joli travail de Kylian Mbappé.

Le score aurait pu – dû – être bien plus lourd en faveur du Paris Saint-Germain, en manque de réussite en première période (un tir sur le poteau de Di Maria et un but de Neymar refusé par l’arbitre vidéo en raison d’un hors-jeu microscopique). En deuxième période, c’est plutôt une forme de légèreté coupable qui aura valu au PSG de ne pas alourdir l’addition, plusieurs actions ayant été jouées en dilettante par les attaquants parisiens.

Dans les arrêts de jeu, Neymar, servi par Mbappé devant le but vide, a toutefois permis aux parisiens de respecter le tarif imposé systématiquement dans notre championnat depuis le début de saison : trois buts marqués par match au minimum. Il s’agira pour les Parisiens d’en faire autant, mercredi prochain, en Ligue des champions contre l’Etoile rouge de Belgrade.

En attendant la suite de cette huitième journée, le PSG compte neuf points d’avance sur son dauphin, Saint-Etienne, et Nice stagne à la 11è place.