Charles Aznavour en concert à Tours, en 2011. / GUILLAUME SOUVANT / AFP

Charles Aznavour est décédé lundi matin « de mort naturelle », à la suite d’une « défaillance cardio-respiratoire », a indiqué le procureur de la République de Tarascon, Patrick Desjardins, dans un communiqué révélant les résultats d’une autopsie pratiquée mardi 2 octobre.

« L’hypothèse d’une noyade consécutive à un malaise a pu être formellement écartée », indique le communiqué. Le corps de l’artiste avait été découvert lundi vers midi à son domicile de Mouriès, dans les Bouches-du-Rhône, « allongé dans la baignoire de la salle de bains attenante à la chambre du défunt ».

Une enquête de recherche des causes de la mort avait été ouverte par la brigade des recherches d’Arles, sous la direction du procureur de Tarascon.

« Caractère suspect écarté »

L’autopsie pratiquée au centre hospitalier de Nîmes a permis d’établir que le décès du chanteur, « intervenu dans la matinée du 1er octobre, est consécutif à un œdème aigu pulmonaire responsable d’une défaillance cardio-respiratoire qui s’est révélée être au-dessus de toute ressource thérapeutique », précise le communiqué.

« Le caractère suspect du décès peut être écarté, mais les circonstances de la mort ne sont pas connues avec précision », avait déclaré lundi Patrick Desjardins à la presse, devant le domicile du chanteur.

Le corps du défunt a été remis à sa famille. Devant le portail de sa propriété près de Mouriès, à côté duquel étaient déposés une vingtaine de bouquets, quelques personnes venaient se recueillir mardi à la mi-journée.

C’est dans les Alpilles, dans le sud-est de la France, où il aimait tant se reposer, que le chanteur et comédien aux plus de soixante-dix ans de carrière s’est éteint, suscitant une vague de tristesse chez ses admirateurs de toutes les générations.