A Palu, au milieu des détritus. / DARREN WHITESIDE / REUTERS

Le bilan du tremblement de terre de magnitude 7,5 et du tsunami qui ont frappé le pays le 28 septembre s’élève désormais à 1 944 morts, découverts dans la ville de Palu et ses environs, apprend-on lundi 8 octobre. Les autorités locales prévoient que ce chiffre augmente encore, évoquant 5 000 personnes disparues.

Il n’y a presque plus d’espoir de retrouver des survivants à présent, et les efforts se concentrent désormais sur la récupération des corps et leur comptage. L’agence de gestion des catastrophes a fait savoir que les recherches se poursuivraient jusqu’au 11 octobre, date à laquelle les disparus seront présumés morts.

Le nombre de morts particulièrement élevé découle de la conjugaison de plusieurs facteurs, comme la liquéfaction du sol au moment du séisme, des systèmes de détection des tremblements de terre défectueux et la géographie de Palu, située dans une baie particulièrement étroite.

Déploiement de l’aide humanitaire

Le gouvernement envisage de faire de deux localités proches de Palu, Petobo et Balaroa, qui ont été anéanties dans la catastrophe, des lieux de sépultures collectives, et de les laisser en l’état.

Quelque 200 000 personnes ont un besoin urgent d’aide humanitaire dans la région. La nourriture et l’eau potable manquent, et de nombreuses victimes qui ont tout perdu dépendent de l’aide pour survivre.

L’aide humanitaire commence à être déployée plus largement alors que des ONG et l’armée parviennent petit à petit à surmonter les obstacles logistiques. Mais l’étendue des dégâts est encore inconnue en ce qui concerne les zones les plus reculées, et les premiers hélicoptères parviennent tout juste à amener des vivres et du matériel.

La Croix-Rouge a estimé lundi avoir soigné plus de 1 800 personnes dans ses cliniques et apporté des premiers secours à un nombre équivalent de victimes.