Karim Benzema, le 8 octobre 2015 à Nice sous les couleurs de l’équipe de France. / VALERY HACHE / AFP

L’affaire « de la sextape » continue de parasiter la vie de l’équipe de France de football, près de trois ans après les premières révélations. Karim Benzema, toujours mis en examen pour « complicité de tentative de chantage et participation à une association de malfaiteurs » et écarté des Bleus, a exprimé mercredi 10 octobre son ras-le-bol d’être de nouveau au centre des débats après des propos tenus par Noël Le Graët, président de la Fédération française de football (FFF).

« Monsieur Le Graët, je vous demande de m’oublier et de me laisser tranquille svp, a écrit l’attaquant du Real Madrid sur son compte Twitter. La France est championne du monde et là est l’essentiel, le reste n’est que futilité. Merci. »

Karim Benzema réagissait à une interview donnée par le président de la FFF à Ouest France dans laquelle il estime que l’avant-centre ne pourra plus revenir en équipe de France, qui joue jeudi soir à Guingamp contre l’Islande :

« Je n’ai rien contre Karim, il s’est toujours bien comporté en équipe de France. Mais je pense que les Bleus, c’est terminé pour lui, d’autant qu’il est peut-être moins en forme depuis quelque temps. »

Décision de la cour d’appel le 8 novembre

Quelques heures plus tôt, son ancien agent, Karim Djaziri, s’était agacé également sur Twitter : « Noël, vous aviez déjà mis un terme à la carrière internationale de Benzema en juin 2018, vous remettez ça aujourd’hui tout en le dénigrant ! Dans quel but ? Vous vous reprochez quelque chose ? »

L’attaquant du Real Madrid (81 sélections, 27 buts) est tenu à l’écart de l’équipe de France depuis octobre 2015 et l’affaire du chantage à la sextape, dans laquelle il est mis en examen. La cour d’appel de Paris doit rendre le 8 novembre sa décision concernant la validité de l’enquête.