Dans « Mama », le texte qui l’a mise en lumière, la slameuse Emtithal Mahmoud, 24 ans, décrit la rage et la misère qu’elle a éprouvées à la mort de sa grand-mère, décédée faute de de structures sanitaires suffisantes au Soudan. Diplômée d’anthropologie et de biologie cellulaire à l’université Yale, aux Etats-Unis, et militante dans l’âme, la jeune femme utilise la poésie pour faire « entendre et voir son pays, le Soudan ».