Dans l’affaire Bygmalion, la justice a confirmé le renvoi en correctionnelle de Nicolas Sarkozy, jeudi 25 octobre. Dans la foulée, son avocat Thierry Herzog a annoncé que l’ancien président de la République allait former un pourvoi en cassation.

Le 5 mars 2014, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire pour « faux », « abus de biens sociaux » et « abus de confiance » visant la société Bygmalion, soupçonnée d’être au centre d’un système de fausses factures. Grâce à elles, les responsables de Bygmalion et de sa filiale Event and Cie, ainsi que des membres de l’UMP — devenue Les Républicains en 2015 — et de l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy auraient fait en sorte que les dépenses de campagne du candidat pour l’élection présidentielle de 2012 restent inférieures au plafond autorisé par la loi.

Quatorze personnes, dont Guillaume Lambert, qui était le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, et Jérôme Lavrilleux, alors directeur adjoint de campagne, sont renvoyées en procès. Jean-François Copé, lui, a bénéficié d’un non-lieu et est définitivement blanchi.

Comment fonctionnait ce système de fausses factures ? Explications avec cette vidéo réalisée en janvier 2016.