Nikol Pachinian devant le Parlement, à Erevan, le 1er novembre 2018. / STRINGER / REUTERS

Le Parlement d’Arménie a été dissous jeudi 1er novembre, faute d’avoir réussi à désigner un premier ministre, ouvrant la voie à des élections législatives anticipées en décembre dans cette ex-République soviétique du Caucase, secouée par un mouvement populaire au début de l’année.

La dissolution intervient à la suite d’une manœuvre politique du premier ministre par intérim, Nikol Pachinian, qui avait annoncé sa démission plut tôt en octobre afin de pouvoir convoquer des élections législatives anticipées. Selon lui, celles-ci doivent avoir lieu le 9 décembre.

Nikol Pachinian est arrivé au pouvoir en mai, après de massives manifestations antigouvernementales. Malgré son élection, il ne contrôlait pas le Parlement, encore largement acquis au Parti républicain de l’ex-président Serge Sarkissian. C’est pourquoi il souhaite organiser des élections anticipées.