Le corps sans vie d’un garde républicain a été découvert, lundi 5 novembre au matin, dans l’enceinte de l’hôtel de Matignon à Paris, son arme à ses côtés, ont annoncé les services du premier ministre, Edouard Philippe. La thèse du suicide est privilégiée, a-t-on appris de sources concordantes.

Le corps du gendarme de 45 ans, chargé de la protection du bâtiment, a été retrouvé vers 9 h 30, ont indiqué une source policière et une source proche de l’enquête. L’homme de 45 ans était affecté aux services de vidéosurveillance du commandement militaire de la résidence du chef du gouvernement. L’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie.

« Dégradation » des conditions de travail

« Informé en Nouvelle-Calédonie de cet événement tragique, le premier ministre adresse à la famille du défunt ses plus sincères condoléances. Il a tenu à exprimer son soutien aux camarades du gendarme décédé ainsi qu’à l’ensemble du personnel de Matignon », selon le communiqué.

En août, des gendarmes de la compagnie de sécurité de l’hôtel Matignon, résidence du premier ministre, avaient dénoncé « la dégradation de leurs conditions de travail » qui provoque un « profond malaise », dans une lettre anonyme adressée à leur hiérarchie et dont l’AFP avait eu copie début octobre.

Interrogée par l’Agence France-Presse, la gendarmerie nationale avait indiqué qu’une « mission d’évaluation » avait été diligentée par le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Richard Lizurey, auprès de l’IGGN.