L’attaquant du Real Madrid Karim Benzema lors d’un match de Ligue des champions en République tchèque, le 7 novembre 2018. / DAVID W CERNY / REUTERS

C’est un revers pour Karim Benzema, mis en examen pour chantage dans l’affaire de la « sextape » de Mathieu Valbuena. Près de trois ans après les premières révélations, la justice a tranché, jeudi 8 novembre : l’enquête est valide.

Un policier, « Lukas », agissant sous couverture, a joué pendant plusieurs semaines les intermédiaires entre Mathieu Valbuena et les maîtres-chanteurs présumés, six personnes dont M. Benzema. La défense estimait que ce policier avait outrepassé son rôle en incitant à commettre une infraction.

Pas de « provocation à l’infraction »

Dans son réquisitoire, le parquet général considérait de son côté qu’il n’y avait « pas eu de provocation à l’infraction » et a demandé la validation de l’enquête lancée en 2015.

La Cour de cassation avait rendu un avis favorable à Karim Benzema en juillet 2017, suivant les arguments de la défense. Mais la décision contraire de la cour d’appel de Paris ce jeudi ouvre la porte à un éventuel procès.

Karim Benzema reste banni de l’équipe de France.