Jo Johnson, le 9 janvier à Londres. / DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP

Le secrétaire d’Etat aux transports du Royaume-Uni, Jo Johnson, a démissionné vendredi 9 novembre de son poste en dénonçant les « délirantes » négociations sur le Brexit menées par la première ministre Theresa May.

« Il m’est apparu de plus en plus clair que l’accord de retrait, en train d’être finalisé, serait une terrible erreur », écrit dans un communiqué le frère du chef de file des « Brexiters », Boris Johnson. Dénonçant un choix entre « deux solutions profondément insatisfaisantes, la vassalité ou le chaos », il estime que le pays est face à une crise « d’un niveau sans précédent depuis la crise du canal de Suez [en 1956] ».

« Donner à la population le dernier mot »

Jo Johnson, qui avait voté en faveur du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne lors du référendum de juin 2016, plaide également pour une nouvelle consultation des Britanniques.

« Etant donné que la réalité du Brexit se révèle beaucoup plus éloignée que ce qui a été promis, la mesure démocratique à prendre est de donner à la population le dernier mot », affirme-t-il. Aucun accord sur le retrait britannique de l’Union n’a encore été conclu, à moins de cinq mois de l’échéance, le 29 mars 2019.

Quelles suites pour le Brexit ?
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