La présidence gabonaise a reconnu implicitement, dimanche 11 novembre, la gravité de l’état de santé du président, Ali Bongo Ondimba, 59 ans, hospitalisé à Riyad (Arabie saoudite), en affirmant qu’« il est en phase de recouvrement de la plénitude de ses facultés physiques ».

Depuis son hospitalisation, le 24 octobre, l’état de santé du président Bongo « s’est sensiblement amélioré », a déclaré Ike Ngouoni, porte-parole de la présidence, qui a cité le dernier bulletin médical des médecins qui le soignent à l’hôpital de Riyad. « Selon l’équipe médicale », M. Bongo « amorce donc progressivement une phase de récupération physique très encourageante », selon Ike Ngouoni.

D’après une source étrangère proche du président Bongo, citée mercredi par l’Agence France-Presse, le président gabonais a eu accident vasculaire cérébral qui a causé son hospitalisation. « Le pronostic vital n’est plus engagé, il n’est plus sous respiration artificielle » et se trouve toujours à Riyad, disait cette même source. Le « chef de l’Etat continue d’exercer ses fonctions », précise le porte-parole de la présidence. Le président Bongo n’a pas assisté, dimanche à Paris, aux cérémonies du centenaire de la fin de la première guerre mondiale, où il a été représenté par son ministre des affaires étrangères, Régis Immongault. Au Gabon, l’absence d’informations sur l’état de santé du président et l’absence d’images alimente l’inquiétude et les rumeurs.