C’est une opération des forces spéciales israéliennes à Gaza qui a mis le feu aux poudres, dimanche. L’objectif initial de cette mission reste flou, mais elle a débouché sur la mort d’un officier israélien et de sept Palestiniens.

Le Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a riposté. Plus de 400 roquettes ont été tirées en direction d’Israël, faisant un mort à Ashkélon. L’armée israélienne a répliqué par des bombardements aériens, tuant six personnes.

Rentré de Paris en urgence, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a déclaré : « Je ne reculerai pas devant une guerre nécessaire mais je veux l’éviter si elle n’est pas indispensable ».

Depuis mars, la tension à la frontière est vive, à la suite de la vaste mobilisation contre le blocus autour de Gaza, imposé depuis plus de dix ans par l’Etat hébreu. Ces dernières violences fragilisent les efforts de l’ONU et de l’Egypte pour négocier une trêve durable. Un nouveau conflit entre le Hamas et Israël serait synonyme de quatrième guerre en dix ans.