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Quatorze « gilets jaunes » qui avaient été interpellés lundi après l’incendie du péage de Bandol (Var) sur l’autoroute 50 ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire mercredi 19 décembre, a-t-on appris auprès du parquet de Toulon. Peu après les faits, les forces de l’ordre avaient procédé, dans la nuit de lundi à mardi, à l’interpellation de dix-sept personnes soupçonnées d’avoir participé à ces exactions. Mercredi, à l’issue de leur garde à vue, trois d’entre elles avaient été mises hors de cause et relâchées.

Quatorze autres ont été présentées à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour « incendie volontaire, participation à un attroupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, entrave à la circulation et, pour certains des mis en cause, rébellion », a précisé Bernard Marchal, procureur de la République de Toulon. Le parquet avait requis un mandat de dépôt pour un certain nombre de ces prévenus, mais il n’a pas été suivi par le juge des libertés et de la détention.

Dégradations de plusieurs péages dans le Sud

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La société autoroutière Vinci a fait savoir mercredi que des travaux effectués dans la nuit avaient permis de rouvrir en partie le péage dévasté par l’incendie. Trois voies sont de nouveau ouvertes dans le sens Marseille-Toulon, mais « l’importance des dégâts n’a pas encore permis de remettre en fonction des voies dans l’autre sens de circulation », précise l’exploitant de l’autoroute.

Depuis plusieurs semaines, plusieurs péages et installations autoroutières du sud de la France, de Perpignan à Orange en passant par La Ciotat, ont été dégradés. Dans la nuit de mardi à mercredi, c’est un local appartenant à Vinci, à Bessan, dans l’Hérault, qui a été endommagé par un sinistre.

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