Couvertures de « L’Equipe », au siège du journal, à Boulogne, le 9 juin 2015. / JOEL SAGET / AFP

Une vingtaine de sociétés de journalistes (SDJ), dont celle du Monde, ont réclamé dimanche 23 décembre que le Paris-Saint-Germain rétablisse « au plus vite l’accès à ses conférences de presse à [leurs] confrères de L’Equipe », après la parution d’un article qui aurait déplu au club.

« A plusieurs reprises récemment, comme à Belgrade la semaine dernière, à Saint-Germain-en-Laye ce lundi ou ce vendredi, nos confrères de L’Equipe ont assuré qu’ils [s’étaient] vu refuser l’accès à des conférences de presse du PSG », affirment-elles dans un communiqué, ajoutant :

« La liberté des journalistes de couvrir des conférences de presse, sportives, économiques ou politiques, n’est pas négociable. »

L’Equipe avait indiqué mi-décembre qu’un de ses reporters s’était vu interdire l’accès à une conférence du club de football et que d’autres n’avaient pas pu poser de questions à plusieurs occasions. Ces mesures feraient suite à un article intitulé « Fair-play financier : le PSG contraint de perdre Kylian Mbappé ou Neymar en cas de sanctions ? ».

« Désinformation »

Cet article estimait, citant des sources internes, que la direction parisienne « pourrait se résigner à l’idée de se séparer, l’été prochain, de l’un de ses deux joueurs vedettes », face aux risques de sanctions lourdes auxquelles le club s’exposait.

Cette information avait fait vivement réagir le club parisien qui avait démenti « avec la plus grande fermeté ces allégations totalement erronées, ridicules et uniquement de nature à recréer un climat de grandes tensions entre le club et ce média », accusant L’Equipe de « désinformation ».

Les premiers signataires de cet appel sont les SDJ de l’Agence France-Presse, Premières Lignes, Les Echos, Franceinfo.fr, Mediapart, Le Figaro, TV5 Monde, BFM-TV, France Inter, Libération, Le Journal du dimanche, Paris Match, Le Parisien-Aujourd’hui en France, M6, Europe 1, RTL, FranceinfoTV, Le Point, Le Monde, France 2 et France 3 national.