• L’« acte VI » de la mobilisation des « gilets jaunes » émaillé de dérapages violents

Des manifestants font face à la police antiémeute sur l’avenue des Champs Elysées à l’issue d’une manifestation des « gilets jaunes », le 22 décembre 2018. / SAMEER AL-DOUMY / AFP

Policiers jetés à terre, « quenelles », effigie de Macron décapitée… Plusieurs incidents et dérapages, parfois violents, se sont produits en marge de la mobilisation des « gilets jaunes », samedi 22 décembre. Le lendemain, le premier ministre a ainsi fustigé « un simulacre de décapitation du chef de l’Etat… Des agressions d’une violence inouïe contre des policiers… Des gestes antisémites en plein Paris… », réclamant des « sanctions pénales ».

Le parquet de Paris a annoncé, dimanche 23 décembre, l’ouverture d’une enquête pour « violences volontaires » commises contre des motards de la police pris à partie dans la soirée de samedi par des manifestants sur les Champs-Elysées.

  • En Indonésie, un tsunami provoqué par une éruption volcanique fait au moins 222 morts

Des débris de bâtiments endommagés, près d’une plage à Anyer, le 23 décembre 2018, après que la région a été frappée par un tsunami le 22 décembre à la suite de l’éruption du volcan Anak Krakatoa. / DASRIL ROSZANDI / AFP

Causé par un glissement de terrain sous-marin lui-même provoqué par l’éruption du volcan Anak Krakatoa, ce tsunami a frappé, samedi soir à 21 h 30 (15 h 30, heure française), les municipalités situées de part et d’autre du détroit de la Sonde, dans le sud de Sumatra et l’ouest de Java. En fin de matinée dimanche, le bilan de ce tsunami s’élevait à 222 morts, plus de 800 blessés et une trentaine de disparus. Le bilan devrait donc, comme c’est toujours le cas en la matière, s’alourdir dans les prochaines heures.

  • Macron en déplacement au Tchad

Emmanuel Macron et Idriss Déby, le président du Tchad, au palais présidentiel de N'Djamena, le 23 décembre 2018. / LUDOVIC MARIN / AFP

Le président de la République a fêté Noël – avant l’heure – samedi à N’Djamena aux côtés de 900 soldats des troupes françaises déployées au sein de l’opération « Barkhane », chargée depuis l’été 2014 de combattre les groupes terroristes armés au Sahel. Loin des « gilets jaunes » et des dérapages, il a seulement commenté la situation à 2 heures du matin : « C’est maintenant l’ordre, le calme et la concorde qui doivent régner. Il est évident que les réponses les plus sévères seront apportées. »

Dimanche après-midi, c’est à la décision de son homologue américain, Donald Trump, de retirer le plus vite possible les quelque 2 000 soldats américains stationnés en Syrie qu’il a réagi : « Je regrette très profondément la décision prise » par les Etats-Unis de partir de Syrie, a dit M. Macron. Il a également rendu hommage au chef du Pentagone, James Mattis, qui a démissionné après cette décision de retrait prise par Donald Trump.

  • Climat : une pétition réclamant un recours en justice contre l’Etat recueille 1,5 million de signatures

Plus de 1,5 million de signatures ont été recueillies en cinq jours. / PHILIPPE LOPEZ / AFP

La pétition en ligne pour soutenir un recours en justice contre l’Etat français pour inaction climatique, lancée par quatre ONG, comptait dimanche matin plus de 1,5 million de signatures, du jamais vu en France.

Ces signatures ont été recueillies en cinq jours. Lundi 17 novembre, Greenpeace, Oxfam, la Fondation pour la nature et l’homme (FNH) et l’association Notre affaire à tous avaient rendu publique leur initiative. Le texte, disponible sur le site laffairedusiecle.net, vise 2 millions de soutiens.

  • Le djihadiste Peter Cherif en garde à vue

Croquis de Peter Cherif au tribunal lors de l’ouverture de son procès, à Paris, le 26 janvier 2011. / BENOIT PEYRUCQ / AFP

Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a annoncé dimanche 23 décembre au matin que le djihadiste français Peter Cherif, arrêté à Djibouti le 16 décembre, avait été placé en garde à vue à son arrivée en France.

Ce proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre le journal Charlie Hebdo en janvier 2015, « avait fui la justice française. Il devra devant elle répondre de ses actes », a tweeté le ministre, saluant « l’efficacité » de ses services et des « échanges internationaux » qui ont permis son arrestation. Le djihadiste n’est pas visé par un mandat d’arrêt dans cette enquête, alors qu’il est parfois présenté comme un possible commanditaire.