Des soldats de la force « Barkhane » à Tillit, frontière entre le Niger et le Mali, 1er novembre 2017. / DAPHNE BENOIT/AFP

L’Etat major français a annoncé, dimanche 30 décembre, que la force « Barkhane » et l’armée nigérienne, avaient abattu une quinzaine de djihadistes dans la nuit de jeudi à vendredi, lors d’une action conjointe. « Un raid aérien combiné de chasseurs et d’hélicoptères Tigre a, dans un premier temps, frappé les différents points de regroupement des groupes armés terroristes situés dans une zone d’un rayon d’une quinzaine de kilomètres », précise-t-il dans un communiqué.

L’opération s’est ensuite poursuivie au sol, les militaires français et nigériens, appuyés par des hélicoptères français, s’emparant « des différentes positions avant de conduire une fouille complète de toute la zone pendant les quarante-huit heures qui ont suivi ». En plus du bilan humain, une vingtaine de motos ont été saisies, ainsi que des armes et des munitions.

Succès pour le G5 Sahel

Le raid est intervenu près de Tongo Tongo, village du sud-ouest du Niger, à environ 175 kilomètres au nord de Niamey, où une patrouille de militaires américains et nigériens avait été la cible le 4 octobre 2017 d’une embuscade meurtrière de combattants de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS).

A Paris, on estime que l’opération démontre l’efficacité de la force conjointe transfrontalière du G5 Sahel, créée en juillet 2017 par le Niger, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso, la Mauritanie. Sur Twitter, la ministre française des armées, Florence Parly a salué la montée en puissance des armées alliées en son sein.