Le long de la côte de Kerkennah. L’archipel est situé au large de la ville tunisienne de Sfax. / FETHI BELAID / AFP

Quarante-cinq migrants clandestins ont été secourus par les garde-côtes au large de l’archipel de Kerkennah, dans l’est de la Tunisie, a indiqué, dimanche 30 décembre, la Garde nationale tunisienne, qui n’a pas fait état de victimes. Leur embarcation était tombée en panne au large d’une des deux principales îles de l’archipel, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Garde nationale Houssemeddine Jebabli, précisant que le sauvetage avait eu lieu en matinée.

Les personnes secourues, pour la plupart des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, sont « en bonne santé », a-t-il affirmé, mentionnant la présence de deux femmes enceintes à bord. Leur embarcation était partie des côtes libyennes pour rejoindre l’Europe, selon ce porte-parole, ajoutant que les migrants ont été pris en charge par le Croissant-Rouge tunisien.

40 migrants accueillis au mois de juillet

Le pays a été témoin de plusieurs naufrages meurtriers. Le dernier en date a fait 87 morts en juin, en majorité des migrants de nationalité tunisienne, après le naufrage de leur bateau au large de l’île de Kerkennah. Fin juillet, les autorités avaient décidé « pour des raisons humanitaires », d’accueillir 40 migrants secourus par un navire commercial qui attendait depuis deux semaines d’accoster au large de Zarzis, dans le sud de la Tunisie.

Un nombre croissant de Tunisiens en quête d’emploi et de perspectives d’avenir tente de se rendre illégalement en Italie via la Méditerranée. La Tunisie est considérée comme l’un des principaux points de passage de migrants clandestins, essentiellement originaires d’Afrique subsaharienne, vers l’Europe, et principalement l’Italie.