Les statues des saints sur les colonnes de la place Saint-Pierre, au Vatican, le 30 décembre 2018. / ALBERTO PIZZOLI / AFP

C’est une décision impromptue, donnée sans plus d’explication. Le Vatican a annoncé, lundi 31 décembre, la démission de son porte-parole, l’Américain Greg Burke et de son adjointe, l’Espagnole Paloma Garcia Ovejero, et la nomination d’un porte-parole par intérim.

Le pape « a accepté la démission du directeur et du vice-directeur de la salle de presse du Vatican Greg Burke et Paloma García Ovejero, et a nommé directeur par intérim Alessandro Gisotti, jusqu’ici coordinateur des médias sociaux pour le dicastère [ministère] de la communication », précise un communiqué du Saint-Siège.

Ces démissions interviennent deux semaines après que le pape François a annoncé avoir mis fin aux fonctions de trois des neufs cardinaux, qu’il avait choisis sur tous les continents pour le conseiller dans la réforme du Vatican, au début de son pontificat. Deux des cardinaux évincés font l’objet de poursuites dans des affaires de violences sexuelles sur mineurs ou pour en avoir couvert.

Le Vatican prépare un important sommet sur la « protection des mineurs » qui sera organisé du 21 au 24 février 2019. Il réunira, à Rome, les présidents de toutes les conférences épiscopales du monde, des experts et des victimes. Cet événement est censé sonner une mobilisation générale pour la prévention des violences sexuelles dans l’ensemble de l’Eglise catholique, où la prise de conscience n’est pas au même niveau partout.

L’Eglise et la pédophilie

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