Pour la première fois, un engin spatial s’est posé sur la face cachée de la Lune. Et cette mission n’est ni russe ni américaine, mais chinoise. Le module d’exploration avait quitté la Terre le 8 décembre. Il a aluni le 3 janvier.

A son bord, un robot lunaire qui va collecter des données durant un ou deux mois avant de rendre l’âme. L’atterrisseur s’appelle Chang’e-4, du nom d’une divinité de la Lune dans la mythologie chinoise. Comme la face cachée de la Lune est toujours orientée dans le sens opposé à la Terre, l’un des défis majeurs de la mission est de communiquer avec le rover.

La Chine a donc lancé un satellite, en mai 2018. Positionné en orbite lunaire, il assure la communication entre la Terre et cette zone méconnue de la Lune. La Chine souhaite obtenir des données sur cette zone inexplorée de notre satellite, et capter des signaux encore inconnus, car la face cachée est protégée des interférences magnétiques de la Terre.